2e édition du « Caribbean Waves »


Du 21 au 25 janvier, à l’hôtel Salako, au Gosier, une grande conférence se tiendra autour de la thématique générale des vagues dans les Caraïbes.

Pendant cinq jours, à l’hôtel Salako, il sera question de vague, de houle, de tsunami. C'est la "Caribbean Waves, qui en sera à sa 2e édition. L'objectif de cette grande conférence est de réunir tous les principaux acteurs du domaine lié aux risques marins.

Des chercheurs viendront de l’Hexagone, mais aussi des États-Unis, de Russie, de Turquie, de Cuba, etc., pour discuter des aléas, de la vulnérabilité des communautés côtières, des mesures prises dans tel ou tel endroit du monde, de la mise en place des centres d'alerte, etc.

Du 21 au 25 janvier, seront ainsi réunis autour d’une même table, les représentants d’organismes nationaux, CEA, BRGM, IPGP, IFREMER, SHOM, Météo-France et également l'UAG, acteurs de la recherche scientifique dans les Antilles en termes de tsunamis et houles cycloniques. Tout cela, pour discuter des projets en cours et à venir.

À cette conférence se greffera la réunion ICG, mission Unesco pour la mise en place de l’alerte tsunami dans les Antilles.

Des travaux de recherche à présenter

Cette 2e édition du "Caribbean Waves" permettra à l’équipe de recherche sur les tsunamis et la houle de l’UAG de présenter les travaux réalisés dans le cadre du programme Interreg Tsunahoule, qui finance la conférence "Caribbean Waves 2".

Il sera question de l’étude réalisée sur le séisme de subduction de 1843, d’une magnitude ré-estimée à 8.5, qui détruisit massivement les villes de la Guadeloupe et dont on n’a, curieusement, pas trouvé d’informations concernant un tsunami de grande ampleur après la secousse.

Les travaux concernant les interactions entre les tsunamis et le récif frangeant et corallien seront également présentés, alors que plusieurs scientifiques, spécialistes dans le domaine des tsunamis et des houles, présenteront aussi une partie de leurs travaux lors de la conférence.

Julie MONTANA