Bergevin : Enfin en service !

Depuis ce matin, 5heures, la nouvelle gare routière de Bergevin est en service. Une étape de plus, et non des moindres, dans le plan de réorganisation du transport urbain de passagers.

Pas moins de 300 cars vont pouvoir enfin profiter des installations de la « nouvelle » gare routière de Bergevin. Remise a neuf par le Conseil Général et la municipalité de Pointe-à-Pitre, 3 millions d’euros ont été nécessaires pour rénover les installations laissées à l’abandon depuis des années.
A terme, la gare routière sera l’unique point de départ de tous les cars à destination de la Basse-Terre. Elle fonctionnera tous les jours (du lundi au dimanche), de 5heures à 21 heures.
Pour l’instant dans une phase transitoire, l’accent est surtout mis sur la mise en place des structures, du personnel, et de l’espace d’accueil.
L’organisation de ce nouvel espace dédié aux transports publics se fera en deux étapes. La première consiste, depuis ce matin, au basculement vers la nouvelle gare, de toutes les lignes à destination de la Basse-Terre.
La deuxième étape doit se faire en collaboration avec l’Association des Transporteurs. Elle permettra, à terme, l’installation des lignes à destination de Port-Louis, du Moule…

Fini le tuf, les trous, les flaques d’eau et la boue. Le Conseil Général a enfin mis à disposition des usagers des transports publics un outil qui leur permettra d’être à l’abri de la pluie, et autres intempéries. La gare routière de Bergevin est accessible, pour le public et les transporteurs, par la voie du Général de Gaulle, et par l’entrée qui mène à la Gare Maritime.

Et à la Désirade, on compte bien prendre exemple sur le plan de réorganisation qui est en marche pour la Guadeloupe continentale. Mais compte tenu de l’insularité de la commune, la logique de liaison interurbaine ne peut s’y appliquer. Le maire René Noël  a donc sollicité la Collectivité Départementale pour le financement d’une étude, comprenant un diagnostic de l’ensemble des déplacements et des propositions pour un réseau urbain sur l’île. Le coût de cette étude sera de 23 164, 75 euro, et sera pris en charge par le Conseil Général à hauteur de 80 %.

La phase opérationnelle de la réorganisation des transports publics de passagers est enfin entrée en action. Tant en Guadeloupe continentale, que sur les dépendances, le rythme de croisière semble enclenché. Espérons qu’il va perdurer.

 

YZ