La menace de l’interruption du broyage de la canne se fait sentir. Les NAO n’ont toujours rien donné.Depuis décembre, rien n’avance dans les négociations annuelles obligatoires (NAO) de la filière canne. Ces fameux NAO qui, chaque année, attire l’attention des uns et des autres. Et cette année encore, aucun accord n’a été trouvé entre salariés et employeurs. Et la menace sur le broyage de la canne se fait jour si, ce mardi, les employeurs n’accèdent aux demandes des syndicats.
Que veulent les syndicats de salariés (UGTG et CGTG) ? Les 256 euros de l’accord Bino, réglés sur le salaire du mois de mars 2012, sur le salaire de base et non sur la rémunération brute. Ils demandent également 4 % d’augmentation du salaire de base, 15 % sur la prime de transport, 25 % sur le ticket restaurant. Et, au terme de la carrière, une prime d’ancienneté portée à 45 % à 45 ans d’ancienneté.
Les employeurs (Assocanne et SRIG) proposent la création d’un groupe de travail sur l’interprétation de l’accord, sous l’autorité de l’inspection du Travail, ce que les syndicats ont refusé. Pour ce qui est des autres revendications, les employeurs proposent 1,8 % sur le salaire de base, 10 % pour la prime de transport, 12,5 % sur le titre restaurant et 12,5 % pour la prime de départ à la retraite.
Quant aux planteurs, ils estiment que toute grève au sein de l’usine pourrait compromettre le vaste programme de replantation de cannes.
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