Crack : La réduction des risques

Roch, caillou, matos, le crack a plusieurs noms.Ce mélange de cocaïne et de bicarbonate ou d’ammoniaque sévit en Guadeloupe. Véritable fléau, il s’avère plus dangereux que les autres drogues puisqu’il provoque une dépendance quasi immédiate et s’en libérer reste ardu. Au centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers des drogues aux abymes, on lutte surtout à prévenir les risques liés à la consommation de cette substance. Ainsi, l’association distribue des kits de bases -pipes à usage personnel, préservatif, désinfectant- pour éviter les transmissions de maladies. L’autre enjeu, est de les aider à s’écarter des situations propices à la reprise et de leur réapprendre à vivre en société. La réduction des risques, une méthode aux antipodes du système répressif de lutte contre les drogues qui gagne du terrain dans les pays Européens. La création d’un centre de shoot, appelés centre de consommation supervisés est en toujours en débat dans l’hexagone. Une alternative, pour certains partis politiques, à la consommation à ciel ouvert qui reste un enjeu majeur de santé publique.