Eau : les difficultés persistent


Il y a nécessité de prendre des mesures complémentaires de restriction des usages.

Des mesures de restrictions liées aux usages domestiques et socio-professionnels non prioritaires, ont été prises par la préfecture, à compter du 28 mars, pour une durée de 31 jours.

Les choses ne s'arrangent pas. Depuis le mois de janvier, il a été constaté une diminution progressive des réserves en eau. En rivière, les seuils d'alerte ont été franchis sur l'ensemble des stations hydrométriques opérationnelles de la DEAL, depuis le début du mois de mars.

La cellule de veille en état d'alerte

Les premières mesures de restrictions des usages ont été prises le 5 mars. Parallèlement, le Conseil général a mis en place des tours d'eau sur son réseau d'irrigation, depuis le 6 mars, pour limiter la baisse de niveau d’eau dans les retenues de la Grande-Terre.

Suite à la persistance des difficultés d'approvisionnement en eau rencontrées par les communes du sud Basse-Terre et de la Grande-Terre, le secrétaire général de la Préfecture a provoqué une nouvelle réunion de la cellule de veille sécheresse, le 20 mars dernier, pour faire un point sur l'état de la ressource en eau, les difficultés rencontrées pour la production et la distribution de l'eau et pour évaluer la nécessité de prendre des mesures complémentaires de restriction des usages.

Le Syndicat mixte de la Rivière Saint Louis réquisitionné

Les dernières pluies n'ont pas permis de sortir de l'alerte. Les représentants de météo France confirment des déficits pluviométriques successifs par rapport aux normales de saison, ceci depuis le mois de novembre.

Afin de maintenir une distribution sur les réseaux d'eau potable, la Générale des Eaux a mis en place des tours d'eau, depuis le 15 mars. Un arrêté préfectoral a été pris afin que le Syndicat Mixte de la Rivière Saint Louis, installé à Baillif, approvisionne en priorité le réseau d'eau potable de la Basse-Terre, avant celui de l'irrigation.

Mesures de restriction d'urgence

Malgré les mesures en place, les difficultés persistent sur les réseaux. La cellule de veille a proposé le renforcement des mesures de restrictions liées aux usages domestiques et socio-professionnels non prioritaires, comme l'interdiction d'arroser les pelouses et de remplir les piscines.

Cet arrêté prend effet à compter du 28 mars, pour une durée de 31 jours.

Il est rappelé à l’ensemble de la population que l’eau n’est pas une ressource inépuisable. Et que chacun, à son niveau, doit, dans ses gestes quotidiens, contribuer à sa gestion économe.

Julie MONTANA