Et voilà les soldes !


Pendant cette période, certains magasins n’acceptent ni les chèques, ni les essayages, ni les échanges.


Depuis samedi dernier, et jusqu'au 8 février, les consommateurs peuvent bénéficier de réductions de prix intéressantes. Les commerçants espèrent que les retombées seront au rendez-vous.

-20, -30, -50 %… Les étiquettes fleurissent dans les magasins. Les accrocs du shopping peuvent se lâcher. C'est la période des soldes. Si, dans la grande majorité des départements de l’Hexagone, elles débutent le 9 janvier, chez nous elles ont démarré samedi, pour durer cinq semaines.

C'est que depuis janvier 2009, les soldes obéissent à une nouvelle réglementation : les deux périodes annuelles de soldes « fixes » ne durent plus que cinq semaines chacune et débutent aux mêmes dates et heure partout en France…

Dérogation pour les zones touristiques

Sauf pour certains départements — présentés comme étant des zones touristiques — qui bénéficient de dérogations. C'est le cas de la Lorraine, de la Guyane, de Saint-Pierre et Miquelon, de la Réunion, de Saint-Martin et de Saint-Barthélémy, et de la Guadeloupe.

En effet, dans notre département, la première période doit débuter le 1er samedi de janvier. Dans la grande majorité des départements de l’Hexagone, c’est le deuxième mercredi de janvier ou le premier dans le cas où il intervient après le 12.

Les commerçants espèrent des "retombées positives"

Si ces cinq semaines permettent aux consommateurs de bénéficier de réductions de prix intéressantes, la période des soldes présente également des avantages pour les commerçants. Ils peuvent ainsi écouler rapidement leurs stocks avant de mettre en vitrine une nouvelle commande, une nouvelle collection. Bien sûr, les produits soldés doivent avoir été proposés à la vente.

Nombreux sont les commerçants qui espèrent que les retombées seront au rendez-vous. Pas question de changer les habitudes. Ils ne peuvent pas être contre une telle mesure, mais ils savent qu'ils ne pourrons jamais rattraper ce qui a été perdu en raison de la baisse du pouvoir d'achat.

Julie MONTANA