Les internes des hopitaux font la grève. ils réclament le retrait des mesures les incitant à exercer dans des zones sous-médicalisées. Peut-être des perturbations à craindre.
Peut-être quelques perturbations à venir dans les hôpitaux de notre archipel. Les internes qui sont des futurs médecins font la grève illimitée pour s’opposer à une proposition de loi incitant les soignants à exercer dans des zones dites médicalement dépeuplées.
Dans ce projet de loi, la france serait divisée en trois zones. La zone sous-médicalisée où le gouvernement verserait des primes à l’installation et assurait aux médecins des dégrèvements fiscaux avec l’obligation d’une activité d’au moins six ans. Autre zone, celle qui serait médicalisée, sans mesures incitatives et sans mesures pénalisantes. Et enfin troisième zone surmédicalisée où il n’y aurait pas de convention avec la sécurité sociale, les tarifs seraient donc libres et le patient lui ne serait pas remboursé, de plus les charges sociales seraient beaucoup plus lourdes.
Ce débrayage à l’appel du syndicat des internes antilles-Guyane concerne les gardes, astreintes et continuités du service. Les grévistes proposeraient la révision de ces mesures, les poursuites des mesures incitatives d’installation dans les zones sous-médicalisées avec un accompagnement financier, baisse des charges et la réouverture des hopitaux de proximité.
Par ailleurs, la direction des hôpitaux en guadeloupe ont adressé des assignations aux internes afin d’assurer le bon fonctionnement des services. Les grévistes plus que jamais déterminés à poursuivre leur mouvement qualifient ces assignations d’abusives en tenant compte de leur statut d’étudiant et de la présence efficace des medecins séniors dans les services.
EDDY ELATRE