Tout comme le président-candidat, le premier ministre-candidat se rendra aux Antilles -mais aussi en Guyane- pour la campagne de l’élection présidentielle.En attendant la visite de Lionel Jospin, les quatre partis politiques qui composent la gauche dite unie en Guadeloupe ont présenté l’état-major de la campagne présidentielle du candidat du Parti socialiste français.
Fédération locale du PS, Guadeloupe unie, PPDG et Parti socialiste guadeloupéen sont unanimes. Le mot d’ordre : « Tous derrière Lionel ! ».
Marlène Mélisse (PS), délégué ; Jacques Gillot (Guadeloupe unie), président du comité de soutien ; Victorin Lurel (PS), mandataire ; et Favrot Davrain (PS), mandataire financier, voilà ainsi constitué l’état-major guadeloupéen de Lionel Jospin, candidat à l’élection présidentielle des 21 avril et 5 mai prochains. On remarquera au passage que les membres de la Fédération socialiste sont en nombre au sein de cet aéropage de campagne.
Toutefois, l’unanimité est faite par les quatre composantes de la gauche guadeloupéenne unie derrière Lionel Jospin. PS, Guadeloupe unie, PPDG et PSG ne font désormais plus qu’un pour contribuer à la victoire du premier ministre-candidat au soir du dimanche 5 mai.
En revanche, l’oecuménisme est loin d’être réalisé pour les messes législatives des 9 et 16 juin prochains. La bataille fait rage au sein de la gauche unie pour la représentativité unique dans trois des quatre circonscriptions. Dans la première, c’est surtout le cas Eric Jalton (PS) qui pose problème. Dans la deuxième, l’unanimité ne se fait pas autour d’Ernest Moutoussamy (PPDG), titulaire du banc parlementaire depuis 21 ans. Dans la troisième, l’appétit de José Toribio (PSG) vient contrecarrer la confiance au sortant Léo Andy (Guadeloupe unie). Il n’y a que pour la quatrième circonscription que tout le monde est d’accord à gauche sur la candidature de Victorin Lurel (PS).
Et en cas de défaite de Lionel Jospin à la présidentielle, les choses pourraient davantage se compliquer…
