La Jaille-Sikoa : fin du conflit


Les différentes parties ont pu travailler ensemble afin de finaliser ce protocole


Un protocole d'accord a été signé, mercredi, entre le bailleur, la commune de Baie-Mahault, l’État, et trois confédérations représentant les associations de locataires.

Depuis une vingtaine d'années, des locataires des résidences Mulâtresse Solitude et Louis Delgrès de la Jaille étaient en conflit avec leur bâilleur, la Sikoa (ex Sa Hlm). Certains devaient entre 20 000 et 100 000 euros.

Lors de la rencontre qui a eu lieu le 12 septembre dernier, entre la Sikoa et les représentants des locataires, il avait été convenu que les différentes parties, dont les représentants de l'État, travailleraient ensemble afin de finaliser un protocole d'accord. La Sikoa avait affirmé qu'elle maintenait son engagement à renoncer à hauteur de 30 % des loyers dus par certains locataires contestataires. Et qu'elle pouvait même aller jusqu'à 50 % si les remboursements se font dans un délai assez rapide. Quant à la Ville de Baie-Mahault, elle était prête à mettre des terrains à disposition de la Sikoa, à Carrère, afin de ne pas trop grever son budget…

Protocole de fin de conflit

Mercredi dernier, trois confédérations représentant les associations de locataires, ont co-signé ce protocole avec le bailleur, la commune de Baie-Mahault et l’État. Par conséquent, ce conflit est aujourd'hui terminé.

« Pour tenir compte des situations particulières, un délai est accordé aux locataires concernés pour se rapprocher de la Sikoa, afin de bénéficier, si besoin, d'un accord transactionnel individuel, qui sera établi sur la base des principes généraux retenus dans le protocole général de fin de conflit sus-évoqué », indique la préfecture dans un communiqué.

L’État en appelle désormais à la responsabilité de chacun pour qu'il saisisse l’opportunité de mettre fin, à l’amiable, à ce conflit qui aura trop longtemps duré.

Julie MONTANA