La situation des entreprises reste fragile


L’activité de la croisière reste parmi les plus rassurantes.

L’activité économique est jugée décevante, fin d’année 2012, dans la plupart des secteurs en Guadeloupe.

Les derniers chiffres de l’activité économique, fin 2012, sont connus. Et ils ne sont pas encourageants.

En effet, selon une note expresse de l’Institut d'émission des départements d'outre-mer (Iedom), la situation des entreprises reste fragile, à la fin de l'année dernière. L’allongement des délais de paiement de la clientèle et la hausse des charges d’exploitation impactent négativement la trésorerie, ce qui enregistre une nouvelle détérioration.

Cependant, en raison d'une stabilisation de leurs charges, les chefs d’entreprise anticipent un accroissement sensible de leur activité en début d’année, ainsi qu’une dégradation moins marquée de leur trésorerie.

Demeurer optimistes…

Sur le plan agricole, les exportations sont en baisse (-5,8 % par rapport au troisième trimestre), révélant des difficultés dans le secteur primaire, en dépit d’une hausse des exportations de bananes (+9,3 % sur le trimestre et en glissement annuel).

Dans l'industrie (hors industries alimentaires), les prévisions des chefs d’entreprise sont, en ce début d'année, légèrement plus optimistes en ce début d'année.

Dans le BTP, là aussi, la situation des entreprises paraît plus favorable qu’au trimestre précédent.

Dans le commerce, l’activité se dégrade. Le nombre de véhicules neufs immatriculés diminue de 5,6 % sur le trimestre et de 0,6 % en glissement annuel.

La satisfaction, quant à elle, est à rechercher dans le démarrage de la saison des croisières. Le nombre de croisiéristes, pour les mois de novembre et décembre, est en hausse de 11,3 % sur un an.

Julie MONTANA