L’abattage clandestin interpelle les autorités


L’abattage des animaux doit être opéré dans les milieux organisés.

Un récent contrôle a permis de découvrir un abattage clandestin, du côté de Saint-Claude. Les autorités rappellent que de telles pratiques sont formellement interdites.

Le 15 mars dernier, lors d'une intervention conjointe, la police municipale de Sainte-Claude, la gendarmerie nationale et les inspecteurs du service alimentation de la Direction de l'alimentation de l'agriculture et de la forêt (Daaf) ont découvert l'abattage (en dehors d'un abattoir) d'un bovin d'environ 200 kilos, du côté de la section de Matouba, dans des conditions d'hygiène déplorables.

La viande a fait l'objet d'une consigne en vue d'un retrait de la consommation.

Un délit

C’est en tout cas l’occasion pour les autorités de souligner que la pratique de l'abattage des bovins, en dehors de l'abattoir, est formellement interdite et constitue un délit passible de 6 mois d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.

En abattoir, les contrôles effectués par les services de l'État permettent de s'assurer de la bonne santé des animaux destinés à l'abattage, du respect des bonnes pratiques d'hygiène et, par la réalisation de prélèvements (dépistage de la maladie de la vache folle), de l'innocuité et de la qualité sanitaire de la viande.

Par ailleurs, les bovins issus de la zone du « croissant bananier » (sud de la Basse-Terre, de Vieux- Habitants à Petit-Bourg) font l'objet d'un dépistage systématique de la chlordécone afin de s'assurer que leur viande n'est pas contaminée et peut être consommée sans danger.

Julie MONTANA