Le secteur du BTP aurait enregistré un net recul de son activité en 2012, qui devrait s’accentuer en 2013.
Pour résister aux effets dévastateurs de la crise, la Fédération régionale du bâtiment et des travaux publics de la Guadeloupe (FRBTPG) appelle à la mobilisation, en vue de la relance effective de l’activité qui passe par une accélération des mises en chantier.
Un plan de survie qui doit permettre de mobiliser les crédits disponibles pour une relance immédiate des travaux d’entretien et de maintenance des ouvrages et équipements publics, tel est l'appel lancé par la FRBTPG, à travers son président, José Gaddarkhan.
Pour lui, ce plan de survie semble nécessaire, « en attendant une remise à plat des politiques publiques d’investissements structurants, pour mettre le pays sur la voie d’un développement pérenne de son économie, pour sortir les entreprises de la construction d’une crise majeure dont la première conséquence sera la disparition pure et simple du tissu artisanal, les TPE et les PME de Guadeloupe ».
Bousculer les procédures administratives
Le président de la FRBTPG appelle à une mobilisation de tous les acteurs politiques et économiques, qui va au-delà de sa branche d’activité, afin qu’au cours des trois prochaines années, les entreprises puissent résister aux effets dévastateurs de la crise.
Et de souhaiter des mesures de préservation du tissu des petites et moyennes entreprises, et de relance effective de l’activité, qui passent par une accélération des mises en chantier, quitte à bousculer les procédures administratives actuellement en vigueur.
José Gaddarkhan pense que 2014 ne présage rien de bon, dans la mesure où, au lendemain des scrutins (ceux des élections municipales et européennes prévues l'an prochain), on observe habituellement une chute de l’activité du BTP.
