Le collège Carnot représente la France dans un projet européen


La problématique des déchets est, cette semaine, au centre d'un projet associant différents pays européens.

Neuf chefs d’établissements et professeurs allemands, lithuaniens, espagnols et belges s’installent, tout au long de la semaine, au collège Sadi Carnot, à Pointe-à-Pitre. Et ce mardi, une visite de terrain, avec un travail d’échange et de découverte, est prévue sur le site de la Gabarre, à l’entreprise Ecodec (premier industriel agrée dans notre région pour le traitement et le recyclage des déchets).

Tout cela, parce que cette année, le collège Sadi Carnot a été retenu par l’Union européenne pour représenter la France, autour d’un vaste projet éducatif sur la problématique des déchets. Ainsi, l’établissement s’engage pour une durée de deux ans à coopérer et à échanger avec les cinq autres pays partenaires sélectionnés : Allemagne, Belgique, Espagne, Lituanie et Pologne.

Projet européen "Comenius"

Le projet, dit "Comenius", est européen. Il s'intitule « Rien ne se perd… pour un recyclage citoyen ». Il est financé par l’Agence Europe Education Formation, qui relie des établissements scolaires issus de différents pays autour d’une problématique commune.

S’inscrivant dans la ligne de la directive européenne de 2008 relative aux déchets et à leur prévention, le projet doit permettre aux élèves de prendre conscience du volume toujours croissant des déchets en confrontant les pratiques nationales aux pratiques européennes, de les sensibiliser à leur environnement afin de devenir acteurs du changement.

Tous les établissements partenaires connaissent une situation particulière en ce qui concerne la problématique des déchets. Pour établir l'état des lieux de la question, les différentes écoles mènent des travaux de recherche sur la manière dont les déchets sont pris en charge, en respectant un échéancier commun.

C’est une chance pour la Guadeloupe d’être la représentation française de ce projet. C’est aussi l’occasion de mettre un coup de projecteur positif sur notre système éducatif.

Julie MONTANA