Léger mieux pour le Centre hospitalier de Basse-Terre


Les forces vives de l’établissement sont mobilisées pour parvenir au redressement de la situation dans les meilleurs délais.


Géré par des administrateurs provisoires, le CHBT est en pleine phase de redressement financier. Aujourd'hui, tout est fait pour garantir la pérennité des soins apportés à la population.

Plus de 10 millions de déficit en 2011, autant en 2012, c'est-à-dire plus de 20 millions de déficit cumulés, la situation du Centre hospitalier de la Basse-Terre (CHBT) est peu enviable et demeure préoccupante. D'où la décision de placer l'établissement sous administration provisoire. Lors de la cérémonie des vœux au personnel, le président du Conseil de surveillance, le conseiller général Guy Georges, a rassuré quant à la volonté des uns et des autres de tendre vers le redressement.

Soutien de l'ARS

En effet, l’Agence régionale de santé (ARS) a tenu à maintenir le Conseil de surveillance dans son rôle, permettant ainsi de veiller à ce que les orientations soient conformes aux attentes. Ensuite, l’affirmation par les administrateurs provisoires de la légitimité reconnue des activités de l'hôpital. Le soutien très significatif de l’ARS en termes financiers (plus de 8 millions d’euros fin 2012), qui aura permis la poursuite de l’activité en assurant la paie des agents, le règlement des fournisseurs les plus urgents et la régularisation des charges sociales. Enfin, le Centre hospitalier de Montéran (CHM) s'est dit favorable à un moratoire sur la dette conséquente de restauration…

Les collectivités mobilisées

Les collectivités majeures sont également mobilisées. La Région a débloqué une subvention pour l’achat d’un scanner neuf ; et le Conseil général apporte sa contribution, qui permettra au CHBT de disposer d’un plateau d’imagerie entièrement rénové, performant sur le plan technologique et sur le plan de la qualité d’accueil des patients.

Aujourd'hui, le programme consiste, notamment, à sauvegarder au maximum l’emploi existant. Ce qui nécessite une rigueur et une vigilance de tous les instants. C’est d'ailleurs la mission du Conseil de surveillance, qui compte sur le dialogue et les contacts constants, pour à la fois assurer une bonne réussite des plans de restructuration et, surtout, permettre de rassurer le personnel de façon permanente sur le devenir de l'établissement.

Julie MONTANA