GREYMOUTH, Nouvelle-Zélande (Reuters) – Les efforts visant à secourir 29 mineurs bloqués sous terre en Nouvelle-Zélande ont été à nouveau retardés lundi en raison du risque d’explosion dû à la présence de gaz toxiques.
Les responsables des secours ont indiqué à la presse que leurs équipes ne pourraient sans doute pas pénétrer avant mardi dans la mine de charbon où les 29 hommes sont pris au piège depuis une explosion survenue vendredi après-midi.
Pour la première fois depuis l’accident, les autorités ont évoqué la possibilité du décès des mineurs, avec lesquels aucun contact n’a pu être établi.
La mine exploitée par la compagnie Pike River Coal est située sur la côte ouest de l’Île du Sud, à 200 km au sud-ouest de Wellington. Deux mineurs ayant réussi à s’extirper de la mine ont été hospitalisés pour des blessures sans gravité.
Les sauveteurs jugent possible que les 29 mineurs aient pu trouver une poche d’air, mais on ignore s’ils disposent de nourriture et d’eau en quantités suffisantes. Leurs réserves initiales en oxygène n’excèdent pas une durée d’une heure environ.
Il faudra attendre encore 12 heures au moins pour effectuer des tests sur la présence de gaz, qui se dissipent très lentement.
La dernière catastrophe minière de grande ampleur en Nouvelle-Zélande remonte à 1967, année où 19 mineurs avaient été tués dans l’explosion d’une mine de charbon dans la même région.