L’Ursie-G soutient le Geiq 97-1


L'Union régionale des structures d'insertion par l'économique en Guadeloupe appelle tous ses adhérents à un soutien massif au Geiq 97-1 et à contribuer à ce que la voix des structures d’insertion soit enfin entendue.

714 salariés ont été recrutés, depuis 2006, par le Groupement d’employeurs pour l’insertion et la qualification dans le secteur agricole (Geiq 97-1). Il s’avère que 90 % des contrats sont des contrats aidés du secteur non marchand.

Selon Philippe Rotin, le président du Geiq 97-1, « depuis septembre 2011, Pôle emploi ne traite plus de dossier, ne communique plus avec le groupement, et cela après plusieurs essais de médiation ». Le Geiq 97-1 et ses partenaires ont eu à reprocher à Pôle emploi, « des délais dans le traitement des dossiers de plus en plus long ; l’éligibilité des candidats aux contrats aidés sans cesse remise en cause alors que l’association disposait des attestations d’éligibilité des candidats transmises par le Pôle emploi…

Manifestement, cette situation fait réagir. On a pour preuve cette réaction de l'Ursie-G qui appelle tous ses adhérents à un soutien massif au Geiq 97-1 et à contribuer à ce que la voix des structures d’insertion soit enfin entendue. Cette fédération — qui a pour objet de promouvoir le champ de l’insertion par l’activité économique (IAE) en Guadeloupe — estime que depuis dix ans, le Geiq contribue sur notre département à lutter contre le chômage et les exclusions, à œuvrer pour la formation des personnes employées sur des emplois dans le monde agricole. Qu'il a, en outre, professionnalisé des personnes en difficulté, avec des résultats de placement de 70%.

Selon l'Ursie-G, cette situation risque de laisser sur le « carreau » plus d’une centaine de personnes employées chaque année par cette structure, une dizaine de salariés permanents et met en situation critique des dizaines d’employeurs, utilisateurs du Geiq. Et de conclure : « C’est ce manque d’intérêt qui conduit aujourd’hui les trois quarts des structures d’insertion au bord du gouffre, alors que leur travail est de plus en plus nécessaire compte tenu de notre situation économique… »

Julie MONTANA