Le décès du maire de Baie-Mahault emporté à 50 ans par une crise cardiaque, a plongé la population de sa commune et la classe politique dans le deuil.C’est avec consternation et émotion que la population de Baie-Mahault et au-delà, l’ensemble de la classe politique guadeloupéenne, ont appris la mort de Paul Mado, foudroyé à 50 ans par une crise cardiaque, dans la nuit de jeudi à vendredi. Élu il y a seulement un mois à la tête de la municipalité baie-mahaultienne, Paul Mado connaissait de sérieux ennuis de santé depuis quelque temps, des alertes qui l’avaient même éloigné pendant 5 mois de la vie politique de sa commune natale, le contraignant à déléguer (avec le succès que l’on sait) la poursuite de sa campagne électorale à ses fidèles amis politiques. Depuis l’annonce, dans la soirée, de ce décès foudroyant, la foule des amis, sympathisants, badauds ou alliés de longue date du défunt et de sa famille a investi en masse la petite allée de la résidence « La Mahaultière » où il habitait. Venus apporter leur soutien aux proches et aux parents, certains de ses amis, très affectés, ont tenu à rendre publiquement hommage à “cet homme de conviction et de passion” qui avait consacré l’essentiel de sa vie “au bien-être de la commune de Baie-Mahault”. Les employés de la municipalité (hormis les services techniques) avaient déserté leurs postes en signe de deuil, et les drapeaux du stade municipal ont été mis en berne. Les deux enfants du défunt, domiciliés en métropole, ont regagné la Guadeloupe dans l’après-midi de vendredi. Le corps de leur père a été exposé à son domicile toute la journée, avant d’être transféré en mairie samedi matin. Paul Mado sera conduit ce samedi à sa dernière demeure, dans le petit cimetière de sa commune natale.
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