Nicolas Jauniaux, nouveau directeur de la maison d’arrêt de Basse-Terre


Un autre axe de travail du nouveau directeur sera de sécuriser la pratique professionnelle des agents, et de veiller à leur sécurité.


En poste depuis début octobre, c'est ce jeudi que Nicolas Jauniaux a été officiellement installé par le directeur interrégional des établissements pénitentiaires, Laurent Ridel.

À 40 ans, Nicolas Jauniaux occupe, pour la première fois, les fonctions de directeur d'une maison d'arrêt. Il a été installé, ce jeudi matin, à Basse-Terre par Laurent Ridel, le directeur interrégional des établissements pénitentiaires, en présence des autorités civiles et militaires.

Un parcours exemplaire

Nicolas Jauniaux a fréquenté l'Institut d'études politiques de Lyon, et a préparé une maîtrise de droit public, avant de réussir le concours de directeur des services pénitentiaires. C'est en tant que directeur adjoint qu'on le retrouve à la maison d'arrêt de Nanterre, puis à la maison d'arrêt de Rouen, pendant quatre années à chaque fois.

Puis il a rejoint l'Inspection des services pénitentiaires, avant d'occuper des fonctions de chef du Bureau du renseignement pénitentiaire. Un bureau qui a pour principale mission de suivre les détenus appartenant au grand banditisme et à la criminalité organisée, en collaboration avec les autorités de police et de gendarmerie, ainsi que les autorités étrangères.

À Basse-Terre, qu'il a rejoint le 8 octobre, Nicolas Jauniaux entend trouver des procédures complémentaires pour les détenus les plus fragiles et qui n'osent pas en témoigner. Il compte recevoir tous les nouveaux détenus, un mois après leur arrivée, pour faire un point et notamment évoquer leur situation en cellule.

Une façon de protéger les détenus les plus fragiles, souvent victimes de brimades.

Julie MONTANA