Pollution de l’air en Guadeloupe

Pollution GuadeloupeLa concentration en particules fines PM10 dans l’air a dépassé les 80 μg/m3e en moyenne sur 24h, ce dépassement du seuil d’alerte relatif aux particules fines contenues dans l’air a été constaté par l’association agréée de surveillance de la qualité de l’air GWADAIR sur l’ensemble de la Guadeloupe qui est placée en alerte rouge.

Selon les prévisionnistes, cette situation, liée à une concentration de polluants dans l’atmosphère induit un niveau d’alerte « ROUGE » pour ce samedi 23 avril mais également pour la journée du dimanche 24 avril 2016

Cette pollution est principalement liée au passage de brumes de sable sur l’archipel guadeloupéen, mais également à l’activité humaine (combustion d’énergie fossile, moyens de transport, activités industrielles…). Afin de réduire ce phénomène, il est recommandé de diminuer sa vitesse sur la route, privilégier le covoiturage, le transport en commun et les modes de déplacement non polluants (marche, vélo…), arrêter l’utilisation de barbecue et respecter l’interdiction du brûlage des déchets verts à l’air libre.

Recommandations sanitaires

Il est recommandé aux catégories de la population particulièrement vulnérables (femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, asthmatiques) et sensibles (personnes se reconnaissant comme sensibles lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou s’accroissent lors des pics) de :

– Éviter les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux périodes de pointe.
– Éviter les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur.
– Reporter les activités qui demandent plus d’effort.

En cas de gêne respiratoire ou cardiaque (essoufflement, sifflements, palpitations…) :

– Prendre conseil auprès de son pharmacien ou consulter son médecin ou contacter la permanence sanitaire locale
– Privilégier les sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort ;
– Prendre conseil auprès de son médecin pour savoir si son traitement médical doit être adapté