Le Conseil national des professions de l’automobile (CNPA) a réfléchi sur cette restructuration complète du système des différentes catégories de permis.
Fini le fameux carton rose… Une carte électronique renfermera surtout des informations sur le conducteur, qui pourront devenir très utiles aux forces de l'ordre.
C'est à compter de ce dimanche, 13 janvier, que la réforme du permis de conduire devrait entrer en vigueur, selon une directive européenne. Ce qui change ? C'est surtout la fin du carton rose. En effet, le permis papier sera remplacé par une carte à puces, format « carte de crédit », renouvelable tous les quinze ans pour les conducteurs de deux-roues et de voitures, et tous les cinq ans pour les poids lourds.
Outre les informations de base, cette carte pourra donc contenir d'autres données sur le conducteur. Elle contiendra notamment les empreintes digitales du conducteur. La puce électronique permettra surtout de se connecter sur le site du ministère de l'Intérieur pour, notamment, consulter son solde de points.
En cas de contrôle, la police pourra, surtout, à l'aide de lecteurs embarqués dans ses véhicules, vérifier que le document n'est pas falsifié. Elle disposera également du passé du conducteur : l'historique de ses contraventions dans l'ensemble de l'Union européenne. Autant dire qu'il deviendra très difficile d'oublier de payer ses PV…
Des complexités techniques
La dématérialisation de la transmission des dossiers des candidats à la préfecture est repoussée, au 16 septembre prochain, en raison de la complexité des problèmes techniques que cela pose. L’usager gagnera du temps en délai. Les candidats pourront s’inscrire et commencer la formation quasiment instantanément. Les réformes engagées permettront aussi de limiter les délais aux examens du permis de conduire.
Plus de 40 millions de Français sont concernés par cette réforme, qui risque bien de bouleverser quelques habitudes.
