S’il n’est pas question de « bloquer la rentrée », l’intersyndicale de l’éducation (Unsa-Education, FAEN-SNCL, FSU, CGTG, SPEG et Snetaa-FO), entend tout de même manifester symboliquement son mécontentement. Elle vient de l’expliquer devant la presse. Pour l’intersyndicale, c’est une manière de dénoncer le système éducatif actuel et de s’opposer au satisfecit du recteur concernant la rentrée. En fait, les syndicats entendent appliquer, cette année, une autre stratégie afin de lutter contre ce qu’ils appellent « le démantèlement du système éducatif ». Le sujet qui fâche concerne les suppressions de postes : 85 dans le primaire, 70 dans le secondaire et cinq dans l’administration. Ce qui, selon les syndicats de l’enseignement, « beaucoup trop ». Les conséquences : classes surchargées, à double, voire à trois niveaux en primaire, moins d’adultes dans les établissements, problèmes de remplacements d’enseignants, d’heures supplémentaires, d’augmentation des tâches, etc.
L’intersyndicale compte se réunir le 21 septembre afin de déterminer son plan d’action. Elle devrait aussi suivre le mouvement de grève nationale unitaire des enseignants du public et du privé, annoncée le 27 septembre prochain.
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