Comme en 2010 depuis l’île de Réunion, c’est en Guadeloupe que Nicolas Sarkozy a choisi de présenter ses voeux aux Français de l’Outre-Mer dimanche au gymnase Laura Flessel de Petit-Bourg.
Le chef de l’Etat, entouré du Ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, de la Ministre de l’Outre-Mer Marie-Luce Penchard et du Ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire, a prôné un développement endogène de l’archipel basée sur une intensification des moyens de production en matière agricole.
Selon lui, l’agriculture constitue un des piliers de l’économie ultra-marine afin de contribuer à la baisse des prix dans les territoires insulaires.
Diminuer le poids des importations et favoriser l’auto-suffisance alimentaire : tels sont les objectifs clairement affichés du Président de la République qui souhaite positionner la Guadeloupe comme une véritable terre de production.
«Faire appel à une République de la confiance et non pas de la méfiance» : dans son discours d’une durée de 45 minutes, Nicolas Sarkozy a plaidé pour un accompagnement destiné à accroître la compétitivité économique des entreprises Guadeloupéennes de manière à ce que l’avenir ne soit pas résumé dans l’assistance et le paternalisme.
Sans pour autant mettre un terme à sa politique de la main tendue, Nicolas Sarkozy ouvre désormais le chapitre de la responsabilisation de l’Outre-Mer.