La JIRS s’attaque à la délinquance économique et financière


Sans pour autant freiner sa lutte contre le trafic international de stupéfiants, la justice, via la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS), entend intensifier son action contre la délinquance économique et financière.

Jean-Jacques Bosc, procureur général de Fort-de-France, est très ferme, à l'instar de sa consœur de Basse-Terre, Catherine Champrenault : "la délinquance économique et financière mine la cohésion sociale". C'est également l'avis de Catherine Sorita-Minard, sous-directrice de la justice pénale spécialisée au ministère de la justice.

Les missions de la JIRS

Ses compétences se tournent vers les affaires complexes, caractérisées par de grosses sommes d'argent, aux multiples acteurs et avec une dimension internationale. Ces affaires sont également souvent liées à des trafics internationaux de stupéfiants.

Des enquêteurs mieux formés

Blanchiment d'argent, fraudes à la défiscalisation, fraudes à la sécurité sociale, prises illégales d'intérêts, évasion fiscale ou encore infractions à l'attribution de marchés publics, voilà les types d'affaires auxquelles les enquêteurs peuvent être confrontés.

La complexité de ces affaires nécessite une meilleure formation des enquêteurs. Voilà qui est chose faite, d'autant qu'une meilleure rapidité d'action favorise également une efficacité accrue.

C'est en 2004 que les JIRS ont été créées.

François LABETOULLE