Clifford Brandt conduit par des policiers
Clifford Brandt, l’homme d’affaires impliqué le mois dernier dans l’enlèvement de deux jeunes, demeure un mystère pour les photojournalistes. Ces derniers arrivent difficilement à prendre le détenu en photo.
Les photographes et reporters qui montaient la garde, jeudi, au tribunal de première instance de Port-au-Prince, sont retournés bredouilles à leur salle de rédaction. Les agents de l’Administration pénitentiaire nationale (APENA) couvraient littéralement le prévenu qui serait à la tête du "plus grand réseau de crime organisé de toute la Caraïbe".
La seule nouvelle pour les journalistes dans l’affaire Clifford Brandt est le nom du juge instructeur qui est révélé au grand public : Gabrielle P. Domingue. Le magistrat, loin des travailleurs de la presse, a interrogé le prévenu. C'est la première comparution au cabinet d'instruction de M. Brandt, arrêté le 22 octobre 2012, pour son implication présumée dans l'enlèvement de Coralie et Nicolas Moscoso. A l’issue de l’interrogatoire, la juge Domingue n’a pipé mot. Les défenseurs de M. Brandt non plus.
Autre mystère ? Le concessionnaire d’automobiles est détenu à la prison civile de Croix-des-Bouquets fraichement inaugurée et réservée aux condamnés.