Jamaïque: Stop aux constructions dans les zones à risques


Après le passage destructeur de l'ouragan Sandy, le gouvernement jamaïcain part en chasse contre les habitations construites dans les zones dangereuses, sujettes aux catastrophes naturelles.

Mardi, lors de son allocution à la chambre des Députés, la Première Ministre Portia Simpson Miller a clairement déclaré que le gouvernement ne peut pas continuer à regarder les Jamaïcains bâtir des maisons dans des zones à risques, sans rien faire. Celle-ci prévoit de légiférer pour ordonner l'évacuation des personnes menacées par les catastrophes naturelles et imposer le déplacement de ceux résidant dans les zones dangereuses comme les collines sujettes aux glissements de terrains ou près des cours d'eau.

Portia Simpson Miller a annoncé que la Jamaïque ne bénéficiera pas de l'Assurance Catastrophe naturelle versée aux pays de la Caraïbe, victimes de cataclysmes. La Première Ministre envisage de créer un fond qui permettra au pays de s'auto-assurer. Selon cette dernière, les assurances  estiment les dégâts causés par Sandy à 2,4 milliards de dollars jamaïcains (soit 26 milliards de dollars US), alors que le gouvernement les évalue à deux fois plus, soit près de 5 milliards de dollars jamaïcains. Ces chiffres ne seraient encore que des estimations.
 

Christine CUPIT