La majorité régionale organisait hier, en présence de trois conseillers généraux et du Parc amazonien de Guyane, une réunion avec l’ensemble des chefs coutumiers et capitaine bushinenge et amérindiens de Guyane. C’était une première. 11 délégations, soit une soixantaine d’autorité coutumière en fait le déplacement pour débattre sur la future collectivité unique. Il a surtout été question de la représentativité des peuples autochtones au sein de cette nouvelle collectivité.
Des autorités coutumières qui souhaitent être reconnus par la France comme « c’est le cas en Nouvelle-Calédonie », a justifié Joseph Ateni, représentant des alukus de Cayenne. Une reconnaissance qui permettrait aux chefs coutumiers de bénéficier d’atouts juridiques. « Pour l’attribution de terre les associations qui bénéficient de statuts juridiques se confrontent aux chefs coutumiers qui sont de fait écarté de toutes les décisions » a estimé Sylvio Vanderpil, chef coutumier de Balaté. Ils ont aussi fait part de leur souhait de voir le conseil consultatif des populations autochtones de Guyane devenir une instance décisionnelle.