Le président Michel Joseph Martelly prononcera un discours sur la place d’armes des Gonaïves, ce 1er janvier, pour marquer le 209e anniversaire de l’indépendance nationale. En attendant, le chef de l’Etat a grâcié 14 détenus.
Dix détenus de Droit commun de la prison civile des Gonaïves ont été libérés, jeudi dernier, à la demande du chef de l’Etat, Joseph Michel Martelly qui renoue avec la tradition. Quatre autres personnes incarcérées au Pénitencier national ont également bénéficié de la grâce présidentielle.
Réparer une injustice
Les personnes relaxées déjà à la faveur de la grâce présidentielle étaient condamnées en correctionnel, a indiqué le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance des Gonaïves, Enock Géné Génélus. Certains des bénéficiaires, selon le chef du Parquet de la cité de l’indépendance, ont passé plus deux ans en prison sans être jugés.
« Ils ont été emprisonnés pour des infractions mineures. C’était injuste de les garder en prison pendant tout ce temps », a déclaré le commissaire du gouvernement à l’Agence Artibonitienne de Presse (AAP). Me Génélus a exhorté les détenus relâchés à ne pas récidiver.