La bureaucratie entrave l’exécution des projets, déplore le président


Le président Martelly (à droite) et le premier ministre Lamothe


La complication des procédures d’exécution est une entrave au processus de reconstruction en Haïti, estime le président Michel Martelly. 

De retour d’un voyage officiel au Chili, le chef de l’Etat a déploré, sans détour, que très peu de projets soient en cours d’exécution, dans le pays ravagé par le séisme du 12 janvier 2010. Ce ne sont pas les fonds qui manquent à la reconstruction du pays, a davantage déploré le président Michel Martelly. Environ 350 millions de dollars, dit-il, ont été déplorés pour mettre Haïti en chantier.

Repenser l'administration publique

Le chef de l’Etat assimile les retards accumulés dans l’exécution des différents projets de développement aux procédures assez compliquées. Dans son cri d’alarme lancé à l’approche de la deuxième année de son quinquennat, Michel Martelly souhaite que son Premier ministre, Laurent Lamothe, et la majorité parlementaire, apportent des solutions à ce problème. « Il faut repenser l'administration publique », a jugé M. Martelly.