Bernard Dégraff (de g.a.d) et le ministre des Affaires sociales, Charles Jean-Jacques, au Parlement
Le secrétariat général de la Primature a condamné mardi, avec "véhémence", l’agression survenue la veille contre le directeur général de l’Office National d’Assurance-Vieillesse (ONA), Bernard Degraff, au Parlement.
Qualifiant "d’inacceptable cet acte regrettable commis contre ce dignitaire de l’État", la Primature appelle le pouvoir législatif à "prendre toutes les dispositions pour garantir la sécurité et le respect de l’intégrité physique de chaque fonctionnaire ou membre du gouvernement devant se rendre au Parlement, en vue de répondre en toute quiétude aux sollicitations constitutionnelles du Corps législatif."
Mesures punitives
Le secrétariat général de la Primature a également appelé à des mesures punitives contre les responsables de ce forfait.
Convoqué par la commission des Affaires sociales du Sénat, M. Degraff a été frappé en plein visage par d’anciens employés de l’ONA à sa sortie du Parlement. Le haut fonctionnaire a été également touché à la nuque par ses ex-subalternes, extrêmement violents, avant de pouvoir regagner sa voiture.
Le sénateur Steven Benoît a lui aussi condamné le fait que le directeur général de l'ONA, Bernard Dégraff, ait été frappé et même giflé par des individus dans l'enceinte même du Parlement après la séance d'audition. Le sénateur de l'Ouest a présenté ses excuses, au nom du bureau du Sénat de la République, auprès du gouvernement pour cet incident.
Outré, le président du Sénat, Simon Dieuseul Desras, a annoncé que des mesures administratives ou disciplinaires seront prises contre des responsables de sécurité du Parlement.