C’est la dernière ligne droite dans la course aux parrainages. Les candidats à l’élection présidentielle n’ont plus que 8 jours pour remettre les 500 signatures, indispensables à la validation de leur candidature. Courtisés eux-aussi évidemment, les élus d’Outre-Mer.Maires, conseillers généraux, régionaux, députés, sénateurs, présidents de communautés d’agglomération : tous ces élus peuvent donner leur signature. Sauf qu’en pratique et vu que les parrainages sont publiés au journal officiel, seuls 35% des grands électeurs jouent le jeu. Ainsi chez nous, les élus Patriotes (MIM et CNCP) refusent de parrainer quiconque, estimant qu’ils n’ont pas à prendre part à cette élection « franco-française ». A droite, les Forces Martiniquaises de Progrès n’ont pour l’instant rien signé. Une lettre adressée aux divers candidats de droite pour réclamer des précisions sur leur vision de la collectivité unique étant à ce jour restée sans réponse. Du coup, aucun parrainage ne sera délivré à des candidats qui, selon le parti, ne se préoccupent pas des problématiques locales. Au sein du PPM, le soutien à François Hollande est le mot d’ordre officiel mais certains pourront aussi accorder leur signature au « petit » candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) : Philippe Poutou.