Attaque de chients errants

Les attaques de chiens errants sur les troupeaux d’ovins ou caprins ne se comptent plus en Martinique, un agriculteur excédé menace de se faire justice lui même.
Depuis plusieurs semaines, Simon ne peut que constater la diminution de son cheptel de mouton et cabris après les attaques de chiens errants, au point qu’il ne lui reste aucune bête aujourd’hui. Il s’agit là d’un vrai fléau pour les agriculteurs Martiniquais qui pour l’heure ne portent pas systématiquement plainte auprès des autorités. Dans ses conditions, difficile de connaitre exactement l’étendue des dégâts chez les éleveurs.
Quoiqu’il en soit Simon, comme de nombreux autres est excédé par les raids des chiens qui ne sont pas toujours sans maîtres.
Après trois attaques successives et une perte estimée à 22 000 euro, le vauclinois âgé de 62 ans se dit prêt à se faire justice lui-même si rien n’était fait et cela quelles qu’en soient les conséquences.
Pour les éleveurs les moyens de protection ne sont guère nombreux face aux groupes de chiens errants. Ce sont d ailleurs les municipalités qui doivent s’occuper des animaux en divagation. L’une des solutions pourrait aussi passer par l’acquisition de chiens de berger.

SABAS