Les marins pêcheurs martiniquais voient rouge et réclament une compensation.
Et pour cause, la langouste représente plus du quart de leur chiffre d'affaires annuel. Bien évidemment, c'est une catastrophe pour toute la profession.
Les langoustes de la côte Atlantique sont toutes contaminées au chlordécone. Les marins pêcheurs ont posé des banderoles sur lesquelles on peut lire "la banane tue".
La confirmation de cette mauvaise nouvelle est tombée cette semaine, à l'occasion des "Journées du plan chlordécone" qui se sont déroulées en Guadeloupe, puis en Martinique: une première depuis que le scandale du chlordécone a éclaté.
L'objectif de ces journées était de faire le point sur l'état des milieux affectés et sur l'avancement de la recherche dans ce domaine. Les effets du chlordécone peuvent durer plusieurs décennies, d'où la nécessité de réduire la rémanence du produit.
