Suite à la suspension, levée depuis, du principal du collège Édouard-Glissant, les chefs d'étalissement protestent. À l'appel des syndicats des personnels de direction de l'Éducation Nationale, ils veulent faire entendre leur voix quant à la suspension dont a été frappé leur collègue.
Tout a commencé avec un père portant des coups violents sur sa fille dans le bureau du principal. Le chef d'établissement n'avait pas réagi et avait mis 4 jours a signaler les faits au rectorat. Si sa suspension, à titre conservatoire, a été levée mardi, des sanctions disciplinaires risquent de frapper le principal.
L'opinion publique a vivement réagi
Cette affaire a fait couler beaucoup d'encre depuis et beaucoup parler. Tout le monde y va de sa petite phrase. Les chefs d'établissement ont, quant à eux, été fortement émus par la situation de leur collègue.
Mardi soir, les syndicats se sont réunis et demandent à ce que leur collègue soit "réhabilité dans sa dignité". Ils demandent aussi à ce qu'il n'y ait pas de sanctions disciplinaires.
Ils veulent surtout savoir comment les choses se sont réellement passées dans le bureau du principal.
Et le père ?
Ce qui fait particulièrement réagir les syndicats est la différence de traitement entre les deux protagonistes de l'affaire. Si le chef d'établissement est inquiété, le père de famille, qui a porté de violents coups à sa fille, n'a été ni inquiété, ni entendu. Ils refusent que le chef d'établissement subisse une politique du "deux poids, deux mesures". Ils parlent aujourd'hui de résistance.
Ils comptent maintenant écrire une lettre ouverte au recteur, aux parlementaires et au ministre de l'Éducation nationale.