Le groupe de travail mis en place par la région pour réfléchir aux alternatives possibles à l’épandage aérien poursuit ses activités.Ce mercredi, élus, techniciens et associations écologistes avaient rendez-vous sur une exploitation au Lamentin pour une démonstration d’épandage.
L’occasion de faire le point sur le niveau d’efficacité mais aussi les risques éventuels de ce mode de traitement des bananeraies. L’utilisation d’un hélicoptère muni d’un GPS permet désormais de limiter au maximum les dommages collatéraux de l’épandage, dénoncés par les riverains et les écologistes : c’est ce qu’il a été démontré à la délégation.
Créé en décembre dernier, le groupe de travail doit rendre, d’ici 3 mois, un rapport sur les moyens de soigner la cercosporiose, ce champignon noir qui attaque les feuilles des bananiers. Actuellement, l’épandage demeure la seule méthode viable mais il s’agit d’analyser si d’autres techniques existent. Pour mémoire, l’épandage aérien est une pratique interdite en France, sauf dérogation pour certaines cultures, dont la banane. Chez nous, le préfet de Région a consenti cette dérogation pour 6 mois, jusqu’en juin 2012.