SPORT. Grand Case. L’association de basket de Saint-Martin (A.B.S.M.) entraîne ses futurs champions sur un terrain dont les équipements sont défectueux. Malgré leurs demandes répétées, rien n’a été fait. Les jeunes du quartier ont décidé de lancer une pétition.
Depuis la rentrée 2011, l’association de basket de Saint-Martin (A.B.S.M.), présidée par Laila Freedom, occupe les deux terrains qui jouxtent le centre culturel de Grand Case. Cet espace appartient à la Collectivité de St-Martin et les jeunes basketteurs ont l’autorisation de s’y entraîner. Seulement, force est de constater que les équipements du terrain sont défectueux. Lyonel Agnès, l’entraîneur regrette de ne pas trouver d’écho auprès de la COM. «Depuis l’an dernier, nous demandons à faire remplacer les paniers et à ce que des éclairages soient installés. Nous envoyons courriers sur courriers, en vain», explique-t-il. Alors si les entraîneurs s’accommodent malgré tout des paniers de basket cassés, la question de l’éclairage est plus délicate. Les cours ont lieu tous les soirs et doivent s’arrêter avec la nuit car il n’y a plus de lumière. Lyonel Agnès s’agace : «Lorsque je vois les superbes éclairages installés pour le terrain de foot juste à côté ça m’énerve. Un de mes jeunes l’autre jour a voulu monter pour tourner un des spots mais je lui ai interdit. Nous voulons que les choses se fassent bien.»
Les jeunes du quartier prennent le relais
L’objectif de l’association, en dehors d’apprendre le basket, c’est de permettre aux jeunes de s’exprimer par le sport et pas par la violence ni la délinquance. «Lorsqu’ils s’entraînent sur le terrain, ils ne sont pas à traîner dans la rue. C’est mon rôle d’éducateur» explique Lyonel Agnès. Il semble que ses leçons de civisme aient porté leurs fruits car Moïse Lavoile, un jeune homme du quartier a choisi la voie de la diplomatie, et fait signer une pétition pour que les jeunes se fassent entendre des autorités et que les équipements défectueux soient remplacés.
L.S.