La section guyanaise de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) revient sur l’affaire Monlouis Deva dans un communiqué et s’indigne que la déléguée aux droits des femmes et à l’égalité occupe toujours son poste.
Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire la Semaine guyanaise, le 14 mai dernier, Mme Monlouis Deva avait tenu des propos qualifiés de « xénophobes et méprisants » par la LDH à l’encontre de deux personnes d’origine guyanienne qui estiment avoir été exploités dans le cadre d’un travail effectué au service de Mme Monlouis Deva. La LDH « s’indigne de la quasi indifférence du préfet » et explique attendre « avec impatience » la suite que le procureur de la République va donner à la plainte déposée par l’une des deux victimes. Pour le moment, ni la déléguée aux droits des femmes ni la préfecture n’ont réagi au communiqué de la Ligue des droits de l’Homme.