La 10ème session de l’instance permanente sur les questions autochtones a débuté le 16 mai à l’ONU à New York. Elle doit se poursuivre jusqu’au 27. A cette occasion, Juan Carlos Jintiach, le porte parole de la COICA (Coordinadora de las organizaciones indigenas de la Cuenca amazonica) dont fait parie la FOAG (Fédération des organisations autochtones de Guyane) a une nouvelle fois demandé à ce que le Guyana, le Suriname et la France ratifie la convention 169 de l’Organisation internationale du travail concernant les peuples autochtones de Guyane. Une ratification qui permettrait de reconnaître ses populations et de leurs donner des droits. La COICA représente plus de 390 peuples autochtones d’Amazonie.
« Malheureusement, dans cette région sont concentrés plus grands projets miniers en Amérique latine, tels que les hydrocarbures, l’hydroélectricité, les mines, les routes et les voies d’eau et beaucoup d’entre eux font partie du grand projet pour l’intégration de l’infrastructure régionale en Amérique du Sud. En plus de ces activités va ajouter un certain nombre d’actions de la bio piraterie et l’abus de savoirs ancestraux, sans aucune consultation ni participation des peuples autochtones dans les décisions et moins dans la répartition équitable des avantages », a estimé le porte-parole de la COICA.
Photo d’archives.