C'est la conclusion d'une étude menée par les chercheurs de l'INSERM.
Cette étude révèle que « l’exposition au chlordécone prénatale – et de façon moins significative, post-natale par le biais de l’alimentation – est associée à des effets négatifs: sur le développement cognitif et moteur des nourrissons".
L'enquête a été menée auprès d'un millier de futures mamans, pendant la période 2005-2007. 153 enfants ont également été suivis jusqu'à l'âge de 7 mois. De légers déficits psychomoteurs onté été consatés. Dans 56% des cas, du chlordécone a été découvert dans le sang du cordon ombilical et 77% dans le lait maternel. Selon les deux auteurs de l’étude, « les doses sont très faibles, mais ce n’est pas anodin ».L'étude a montré que l'exposition pré-natale au clhordecone réduit les facultés visuelles et motrices des bébés. En revanche, l'exposition post-natale par l'allaitement maternel ne modifie pas le développement psychomoteur. Reste à savoir si les anomalies relevées auront des effets à long terme sur le développment des enfants.
Les chercheurs de l'Inserm ont collaboré avec des confrères belges, québécois et américains pour réaliser cette étude.