Le Rotary : un club de riches ?

La question a été posée à l’occasion de la visite en Martinique du président du Rotary
International, l’indien Kalyan Banerjee. Il répondait à l’invitation des 7 Rotary Clubs de l’île. Cela
faisait un demi-siècle qu’ils n’avaient pas reçu un tel hôte. Présents dans plus de 160 pays dans
le monde à travers 32000 clubs, le Rotary prône des valeurs d’humanisme, d’altruisme, de
défense de l’intérêt général. En pratique, ses membres sont souvent des hommes d’affaires,
chefs d’entreprises et autres cadres dirigeants. Etre rotarien exige en effet un minimum
d’investissement financier. Reste que l’institution se défend d’être un cercle élitiste. « Nous
sommes ouverts à tous ceux qui veulent agir dans leur société et s’investir pour les autres,
pauvres, riches, hommes, femmes, peut importe, pourvu qu’il y ait cette volonté commune de se
retrousser les manches et de changer le monde »
, se défend Kalyan Banerjee. Le président
international met notamment en avant l’action de fond menée par le Rotary pour éradiquer la
polio dans les pays en voie de développement. Ici en Martinique, deux actions ont été
concrétisées hier : la plantation d’arbres devant l’aéroport Aimé Césaire et la remise d’un chèque
de 35 200 euros à l’Agence régionale de Santé pour améliorer la lutte contre le diabète.

BIL