Les traditionnelles cartes de voeux font-elles encore recette ? Elles sont aujourd’hui globalement en perte de vitesse, face notamment à la concurrence des nouvelles technologies.Mais certains continuent de privilégier ce support qu’ils jugent plus personnalisé. Dans cette librairie du centre, un rayon entier est réservé aux cartes de « bonne année ». Sapin de Noël ou mer des caraïbes, il y a l’embarras du choix.
Un produit qui trouve encore sa clientèle. Habituée des mailing, cette cliente en visite en Martinique opte cette année pour des cartes de voeux aux couleurs de l’île, façon de faire partager à ses proches le bonheur d’un nouvel an sous les cocotiers. Cet autre client a bien passé quelques coups de téléphone pour les voeux, mais il ne manquera pas également de prendre sa plume : « Prendre le temps de choisir une carte, de réfléchir à un message, de le rédiger puis le poster, tout cela, c’est du temps et de l’attention, une vraie preuve d’affection. »
La carte de voeux reste utilisée mais pour combien de temps encore ? Certaines imprimeries ont vu les commandes de cartes de voeux diminuer de 50% en 5 ans. Aujourd’hui, leurs principaux clients restent les institutions publiques. Environ 10 000 exemplaires ont été tirés en ce début d’année.
Principal atout : la personnalisation. Personnalisation qui a un coût : de 20 centimes à un euro, pour une carte de voeux papier, sans compter les frais d’envoi. Particuliers comme entreprises semblent privilégier désormais le mailing, cartes électroniques et autres SMS, sans doute plus économique et plus rapide. Entre le 31 décembre et le 1er janvier dernier, 7 millions de textos ont été céhangés par les abonnés du principal opérateur de téléphonie des Antilles.