Les élèves du programme Coménus et leurs enseignants ont été reçus à l’hôtel de la Collectivité par Rosette Gumbs-Lake.
Hier, les jeunes italiens, hongrois et portugais de passage à Saint-Martin, dans le cadre du projet Comenius mis en œuvre au lycée des Îles du Nord, étaient reçus avec leurs enseignants à l’hôtel de la Collectivité.
Visiblement très heureux de cet échange (qui ne le serait pas sous les tropiques en plein hiver !), les jeunes et leurs enseignants présents dans le cadre du projet Comenius, ont fait part de leur vision de Saint-Martin aux personnalités présentes : Rosette Gumbs-Lake, élue de la majorité, Claudy Movrel, représentante du recteur, Mehdi Boucard, directeur de l'éducation et Claude Ranély-Vergé-Dépré, le proviseur du lycée, avant une remise de cadeaux.
Une nécessaire ouverture à l'international
Pour Claude Ranély-Vergé-Dépré, « l’ouverture vers l’international d’un lycée, c’est très important. La langue support pour la compréhension mutuelle est l’anglais. C’est la langue utilisée par tous les participants. Pour Saint-Martin, c’est intéressant, car cet aspect de notre culture est mis en avant. Le contact se fait naturellement et beaucoup plus facilement. » Les élèves européens sont logés dans des familles d’accueil, depuis quelques jours, et regagneront leurs pénates européennes à la fin de la semaine.
« Cela leur permet de toucher de près la réalité saint-martinoise », explique Jacques Benard, enseignant et responsable du projet pour le LPO. Les élèves travaillent sur le thème "intercultural cities" avec le concours d’Evelyne Fleming. Ils réalisent des interviews qu’ils vont exposer pendant la semaine.
L'importance de l'interculturel
« Un jeune élève italien a dit que nous devrions enseigner l’interculturel à l’école. Il découvre avec Saint-Martin l’importance de l’interculturel. J’ai pris acte de cela et je pense que ce n’est pas une mauvaise idée. Pour l’ouverture de Saint-Martin au monde pourquoi ne pas proposer à tous les élèves de seconde un module sur l’interculturel ? Ça serait sans doute répondre à une attente des jeunes », indique Claudy Movrel, la représentante du recteur à Saint-Martin.