Mobilisation contre la violence ce dimanche suite à l’agression de deux entraîneurs


Samedi, un animateur et un entraîneur de l’Association de basket de Saint-Martin (ABSM) se sont violemment fait agresser sur le plateau sportif de Grand-Case. Depuis, les entraînements ont cessé pour des raisons de sécurité. Dimanche matin, l’association invite parents et enfants à se mobiliser contre la violence.

C’est une bonne nouvelle qui se transforme en un réel problème. Alors que Lyonel Agnès et Laila Freedom, les responsables de l’Association de Basket de Saint-Martin, se réjouissaient de l’installation de nouveaux paniers de basket sur le plateau sportif de Grand-Case, une bande de jeunes a décidé de s’approprier ce terrain par la violence.

Samedi, alors qu’ils installaient leur matériel pour animer une « découverte et initiation au Basket » commandée par l'Agence Régionale de Santé (ARS) pour la manifestation « Bien manger, bouger plus ! », un animateur et un entraîneur de l’ABSM se sont fait violemment agresser. Philippe a été frappé au visage et Lyonel a reçu des menaces de mort. Ils ont porté plainte à la gendarmerie.

« C’est intolérable »

Ce qui aurait pu n’être qu’un fait isolé se poursuit. Lundi, Laila Freedom a été poussée au sol. En conséquence, l’association a décidé d’interrompre ses entraînements, les parents des enfants inscrits au club s’inquiétant pour la sécurité de leurs bambins.

« Je trouve ça intolérable, qu’on use de la violence dans le but de s’approprier un terrain de basket qui appartient à tous », affirme Lyonel Agnès. « C’est un petit groupe qui donne une image détestable de la jeunesse et je souhaite qu’ils soient punis », renchérit l’entraîneur.

Depuis, cette bande de jeunes occupe le terrain, et en empêche l’accès. Afin de montrer que la violence n’est pas la solution, l’ABSM demande aux parents d’élèves et à tous ceux qui souhaitent les soutenir, de se réunir dimanche matin à Grand-Case pour jouer au basket et protester contre les méthodes inquiétantes de ces jeunes.

Lannig STERVINOU