Une réunion sur la papillonite était organisée hier matin à la mairie de Sinnamary en présence des sénateurs, de la députée de la deuxième circonscription, des présidents du Conseil général et régional, de l’ARS et de la préfecture et d’élus. Une réunion dont le maire de la commune s’est félicité car « la gravité de la situation a pu être établie. C’est un problème de santé publique », a déclaré Jean-Claude Madeleine.
La papillonite est provoquée par la projection de micro-fléchettes par le papillon cendre. Elles provoquent une irruption cutanée entraînant de violentes démangeaisons. Plusieurs actions ont été décidées pour éradiquer les insectes. Une étude permettant de comprendre le cycle de la chenille doit être lancée d’ici à deux semaines par les services de l’Etat. Les résultats de cette étude permettront d’identifier la « bonne période » pour répandre un insecticide sur les chenilles. L’insecticide doit encore être déterminé. Une coopération est également envisagée avec le Venezuela qui est aussi confrontée à cette problématique. Par ailleurs, l’évolution des papillons cendres dans la mangrove fera l’objet d’un suivi par satellite.
Actuellement la situation est à l’accalmie sur les communes concernées, les lumières ont pu être rallumées.