Après un passage sur les Antilles et l’hexagone, le panache radioactif qui s’est échappé jeudi dernier de la centrale japonaise de Fukushima, pourrait balayer la Guyane le 29 mars prochain selon les modélisations de l’Institut national de radio protection et de sureté nucléaire (IRSN).
Les concentrations en particules, d’un niveau extrêmement faible, ne seront probablement pas détectées par la balise d’alerte installée au commandement de la gendarmerie à Cayenne. Des mesures ont néanmoins déjà été relevées depuis le 24 mars. Les données d’aujourd’hui, une concentration de 68 nanoSievert par heure est relevée pour une moyenne pour l’année 2010, de 71 nanoSievert, à plus ou moins 30%. Pour rappel, un nanoSievert est un million de fois plus faible que la dose jugée dangereuse. Le résultat de la balise peut être consulté sur le site internet de l’INRS (http://www.irsn.fr/FR/Documents/guyane.htm).