La préfecture de Guyane et l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) ont signé ce matin un plan d’urgence pour la vallée du Maroni.Celui-ci concerne le traitement, le stockage et la revalorisation des déchets. En effet, un arrêt de la Cour de justice des communautés européennes (CJCE) daté du 29 mars 2007 a condamné la France, en raison de l’existence sur son territoire de nombreuses décharges non autorisées. Une condamnation qui implique le versement de lourdes amendes, pour peu que l’Etat n’agisse pas au plus vite. Soit en fermant les sites concernés (principalement en Guadeloupe et en Guyane), soit en les réhabilitant. En Guyane, six décharges non autorisées ont été répertoriées, dont quatre sur le fleuve Maroni. Le plan d’urgence signé ce matin va permettre de débloquer entre 11,4 et 12,2 millions d’euros pour financer les aménagements des six sites de stockage illégaux.