Port : le conflit s’enlise

Toujours pas d’accord entre les agents d’Antilles Protection en charge de la sécurité au port de Fort-de-France et leur employeur. 3000 tonnes de banane sont restées à terre.Toujours pas d’accord entre les agents d’Antilles Protection en charge de la sécurité au port de Fort-de-France et leur employeur. Mobilisés depuis une semaine, les grévistes réclament une hausse de 30% de leur salaire horaire. Les discussions, renouées en fin d’après-midi hier, n’ont pas permis d’aboutir à un accord.

Le dossier pourrait rebondir sur le terrain judiciaire. Pierre Marie-Joseph, le patron d’Antilles Protection, reproche à l’ancien employeur d’avoir falsifié certaines feuilles de paie, lors de la constitution du dossier de reprise. Ce que dément l’intéressé. En attendant, l’activité est quasi au point mort sur la plateforme de la Pointe Des Grives et les premiers effets se font déjà sentir sur l’économie. Hier soir, un seul conteneur de bananes a pu être embarqué à bord du navire en partance pour Dunkerque.

3000 tonnes de banane sont ainsi restées à terre, sur le port ou sur les exploitations. Faute de perspectives sur la fin possible du conflit, le groupement de planteurs Banamart a demandé pour l’heure à ses producteurs de cesser la coupe et l’emballage de leurs bananes.