C’est un cri d’alarme que lance le syndicat UFAP/UNSA, sur les conditions de détention et de travail au sein de la prison de Ducos.
La principale cause de ces mauvaises conditions de détention et de travail pour le personnel de l’administration pénitentiaire, est la surpopulation carcérale.
Un chiffre est à mettre en exergue : 1060. C’est le nombre de détenus de la prison de Ducos, prison prévue pour 570 détenus. Cela fait un taux d’occupation de 170 %, rendant l’insécurité permanente à l’intérieur même de l’établissement.
L’UFAP/UNSA tire la sonnette d’alarme
Le personnel est à bout, nerveusement. Les conditions sont très dures, tant la concentration doit être permanente pour éviter tout dérapage. Le syndicat pointe du doigt l’administration centrale, mais aussi locale, qui ne semblent pas tenir compte de ces conditions et restent silencieuses devant une situation de tension potentiellement explosive.
L’UFAP/UNSA qualifie même la prison "d'usine à délinquance", les surveillants étant dans l’incapacité de mener à bien leur mission de prévention de la récidive.
Pour le syndicat, il est devenu urgent d’explorer d’autres voies pour désengorger les prisons, l’utilisation du bracelet électronique, en fin de peine, par exemple.
