Entre 30 et 40 femmes seraient porteuses en Martinique de prothèses de marque PIP.Cette société basée dans l’hexagone est actuellement au coeur d’un scandale sanitaire : elle aurait commercialisé des implants non-conformes, à base de silicone industriel et présentant de graves risques pour la santé.
Chez nous, l’ARS, l’agence régionale de santé, a mis en place un dispositif de suivi spécifique pour les femmes concernées. Elles ont eu recours à ces prothèses dans deux cas : chirurgie réparatrice et chirurgie esthétique. Comme dans l’hexagone, toutes ces patientes se verront proposer un retrait des implants défectueux, remboursé à 100% par l’assurance maladie.
La réimplantation de nouvelles prothèses ne sera en revanche couverte en totalité que dans les cas de chirurgie réparatrice. Pour l’ARS, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, la situation serait totalement sous contrôle.Si les implants reste la méthode la plus couramment utilisée pour remodeler la poitrine, en matière esthétique d’autres techniques existent, comme laser.
Ce procédé permet de gagner un à deux bonnets maximum, mais sans ajout de corps étrangers. Il demeure une alternative, face à la défiance qui existe désormais à l’égard des implants.