L’inspection générale des affaires sociales (IGAS) vient de rendre un rapport de 200 pages accablant sur l’état de la psychiatrie en France et notamment sur la situation des mineurs, souvent victimes de maltraitance. Un rapport qui est intervenu au moment ou l’assemblée a voté le texte de loi réformant l’hospitalisation d’office.
Le manque de structures psychiatriques est alarmant en Guyane. Et le rapport de citer qu’en 2007, un enfant autiste de 11 ans qui avait subi des agressions sexuelles, a du été placé dans une « cage grillagée » au milieu de l’unité adultes afin de le protéger des agressions… Un confinement qui a duré un an, avant qu’il soit admis dans une structure infantile dans un autre DOM.
Selon le rapport, au cours de ces quatre dernières années près de 120 mineures ont été accueillis dans des unités de soins psychiatriques pour adultes faute de place en pédopsychiatrie. L’IGAS estime qu’ « il est urgent de créer des structures de pédopsychiatrie tant en hospitalisation qu’en ambulatoire ».