La Société Dominicaine de Cardiologie (SCD) a interpelé le gouvernement: les maladies cardiovasculaires seraient en forte augmentation, à cause de l'obésité dûe à la consommation excessive de fast-food.
Entre 1995 et 2012, l'obésité a fait un bond en avant de 62% et concerne aujourd'hui 26% de la population dominicaine. Cette hausse des cas de surpoids ajoutée au sédentarisme, a eu aussi une forte incidence sur les maladies cardiaques, en nette augmentation en République dominicaine.
L'obésité est devenu est un vrai problème de santé publique. C'est pourquoi la Société dominicaine de Cardiologie souhaite que le Ministre de la santé rédige une loi permettant de contrôler le taux de graisses saturées contenues dans les repas rapides vendus dans de nombreux établissements. Cette dernière propose l'application de taxes sur la consommation d'aliments riches en graisses, sucrés et salés, la création de voies piétonnes et cyclables afin de favoriser l'activité physique et la préparation de repas sains et équilibrés dans les cuisines scolaires pour à terme, réduire la prévalence des maladies cardio-vasculaires.
Les statistiques montrent que les femmes et les enfants sont de loin plus exposés que les hommes à l'obésité, et notamment l'obésité impulsive, c'est-à-dire liée à un trouble du comportement alimentaire comme la boulimie, ou la gloutonnerie. En Amérique Latine, elle touche 24,5% des habitants. En République dominicaine, c'est presque 3 fois plus: 69,4% de la population. Cela représente 49% des hommes et 72% des femmes.